20 images Created 3 Dec 2013
Double appartenance
À travers des portraits, des récits et des paysages, ce reportage documentaire explore la réalité des Néo-Québécois à Montréal. Il comprend trois éléments : portraits, extraits d’entrevues menés auprès des personnes photographiées et paysages urbains.
En collaborant avec le photographe Philippe Montbazet de Montréal, nous avons choisi d’interviewer et de photographier des personnes de diverses origines, d’âges différents et de diverses professions qui ont comme point commun d’être des Néo-Québécois. Ils sont étudiants dans un centre de francisation dont le mandat est de les aider à s’intégrer dans leur société d’accueil. Le Centre Pauline-Julien est situé dans Côte-des-Neiges, quartier de Montréal où la diversité ethnique est la plus importante de la métropole.
Après avoir établi un lien de confiance avec les élèves, nous avons mené et enregistré des discussions avec chaque personne, en les encourageant à s’exprimer librement sur les sujets qui leur tenaient le plus à coeur. L’objectif était d’explorer leur parcours et leurs réflexions afin de faire ressortir les éléments communs que les nouveaux arrivants partagent. Les portraits se faisaient après l’entrevue.
À partir des enregistrements, nous avons rédigé les textes qui accompagnent les portraits. Ces témoignages ajoutent une dimension que le portrait seul ne peut communiquer : les raisons de leur émigration, les souvenirs qui les hantent, leurs déceptions, leurs peurs, leurs espoirs, leur désir de vivre une autre expérience, comment être ici et là-bas en même temps. Ces récits lèvent le voile sur l’anonymat et amènent une réflexion.
Chaque portrait est fait sur un fond noir. Nous avons exclu tout contexte, détail ou connotation sociale qui pourraient détourner l'attention. Nous voulions nous concentrer uniquement sur le visage et le gestuel du sujet, pour lui donner le premier rôle dans un espace intimiste. Certains sujets s’arrêtent sur une émotion ou une pensée et fixent l’objectif alors que d’autres poursuivent leur réflexion pendant la prise de vue sans pour autant fixer l‘objectif.
Le troisième élément de ce projet consiste en une série de paysages urbains qui situent les sujets dans leur nouveau milieu de vie, Montréal. Autant les textes renvoient à un autre espace-temps, autant les paysages situent les sujets dans le présent. Autant les portraits sont intimistes, autant les paysages situent les sujets dans des espaces publics. Cela peut être parfois ressenti comme une confrontation face à la réalité, une rupture entre le monde qu’ils ont quitté et leur nouveau port d’attache. Ce sont ces espaces qui unissent tous les sujets.
En collaborant avec le photographe Philippe Montbazet de Montréal, nous avons choisi d’interviewer et de photographier des personnes de diverses origines, d’âges différents et de diverses professions qui ont comme point commun d’être des Néo-Québécois. Ils sont étudiants dans un centre de francisation dont le mandat est de les aider à s’intégrer dans leur société d’accueil. Le Centre Pauline-Julien est situé dans Côte-des-Neiges, quartier de Montréal où la diversité ethnique est la plus importante de la métropole.
Après avoir établi un lien de confiance avec les élèves, nous avons mené et enregistré des discussions avec chaque personne, en les encourageant à s’exprimer librement sur les sujets qui leur tenaient le plus à coeur. L’objectif était d’explorer leur parcours et leurs réflexions afin de faire ressortir les éléments communs que les nouveaux arrivants partagent. Les portraits se faisaient après l’entrevue.
À partir des enregistrements, nous avons rédigé les textes qui accompagnent les portraits. Ces témoignages ajoutent une dimension que le portrait seul ne peut communiquer : les raisons de leur émigration, les souvenirs qui les hantent, leurs déceptions, leurs peurs, leurs espoirs, leur désir de vivre une autre expérience, comment être ici et là-bas en même temps. Ces récits lèvent le voile sur l’anonymat et amènent une réflexion.
Chaque portrait est fait sur un fond noir. Nous avons exclu tout contexte, détail ou connotation sociale qui pourraient détourner l'attention. Nous voulions nous concentrer uniquement sur le visage et le gestuel du sujet, pour lui donner le premier rôle dans un espace intimiste. Certains sujets s’arrêtent sur une émotion ou une pensée et fixent l’objectif alors que d’autres poursuivent leur réflexion pendant la prise de vue sans pour autant fixer l‘objectif.
Le troisième élément de ce projet consiste en une série de paysages urbains qui situent les sujets dans leur nouveau milieu de vie, Montréal. Autant les textes renvoient à un autre espace-temps, autant les paysages situent les sujets dans le présent. Autant les portraits sont intimistes, autant les paysages situent les sujets dans des espaces publics. Cela peut être parfois ressenti comme une confrontation face à la réalité, une rupture entre le monde qu’ils ont quitté et leur nouveau port d’attache. Ce sont ces espaces qui unissent tous les sujets.